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FCPE des écoles primaires - Castanet Tolosan




Le CDPE 31 vous invite à signer et faire signer la pétition :

DE L’AMBITION POUR L’ECOLE !

Pétition à l’initiative de la FCPE


Monsieur le ministre,

Mesdames et Messieurs les sénateurs et députés,


Les rapports internationaux soulignent l’incapacité du système éducatif français à combler les inégalités sociales et scolaires mais, cette année encore, le budget 2011 supprime 16 000 postes dans l’Education nationale.


L’éducation doit redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, l’objectif prioritaire de l’Etat.

Or, les moyens humains alloués démontrent que c’est désormais aux conditions d’apprentissage des élèves que s’attaque le gouvernement en augmentant le nombre d’élèves par classe. Et qu’il a complètement renoncé à attribuer des moyens supplémentaires aux écoles et établissements qui cumulent les difficultés, en ZEP ou ailleurs.

NOUS EXIGEONS l’arrêt de la politique de démantèlement de l’Ecole publique !

●  Le service public d’éducation de proximité doit être accessible à toutes les familles, partout sur le territoire.

●  Le nombre d’élèves dans les classes doit permettre une prise en charge personnalisée de chacun.

●  Les collèges doivent disposer des moyens nécessaires pour scolariser les 40 000 nouveaux élèves de sixième de la rentrée prochaine !

●  L’accès à l’Ecole maternelle doit être un droit pour tout enfant dont la famille le demande, dès l’âge de deux ans !

●  L’Education nationale doit assurer la continuité du service public et remplacer les enseignants absents dès la première heure !

●  Les RASED doivent être développés pour aider l’ensemble des élèves qui en ont besoin !

●  La scolarisation des enfants handicapés doit être effective, avec des personnels d’accompagnement qualifiés et formés lorsque c’est nécessaire.

●  La formation des enseignants à la pédagogie et à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent doit être rétablie.

Nous voulons une Ecole publique, laïque et républicaine, une Ecole dans laquelle les élèves pourront vivre et apprendre, sans discrimination d’aucune sorte.


Nous voulons une Ecole portée par un projet éducatif ambitieux pour l’enfance et la jeunesse, accompagnant les élèves dans un processus de formation tout au long de la vie et s’appuyant sur une formation initiale solide.


Nous voulons une Ecole bienveillante envers ses élèves et leurs parents, respectueuse de ses personnels et exigeante sur les valeurs de la République.

NOUS EXIGEONS un collectif budgétaire pour l’Education nationale !


Je suis d'accord, je signe la pétition !




* * *




Castanet Tolosan, 2 février 2011

Une classe à Castanet est menacée de fermeture

Lettre à l'Inspecteur de l’Éducation Nationale


À l’attention de M. Barège
Inspecteur de l’Éducation Nationale
Circonscription de Castanet Tolosan

Copie :
M. Arnaud Lafon, maire de Castanet-Tolosan
Mme Béatrix De Veyrinas, Adjointe au Maire chargée de l’éducation
M. Baglan, Inspecteur de l'Académie


Monsieur,

Nous venons d'apprendre par les élus municipaux que vous envisagiez la suppression d'une classe en École Primaire à Castanet-Tolosan à la prochaine rentrée scolaire. Nous vous informons que l’ensemble des parents délégués des quatre groupes scolaires de la commune s’opposent à cette mesure qu'ils estiment injustifiée et contraire aux intérêts des élèves.

Nous tenons à vous faire partager notre incompréhension face à une telle décision qui aurait pour conséquence la détérioration des conditions de scolarisation de nos enfants et qui entérinerait une logique purement financière au détriment d’un réel souci pédagogique.

Tout d'abord, aucune des quatre écoles élémentaires de Castanet-Tolosan ne présente des effectifs se prêtant à une fermeture de classe. Cette décision reposerait sur une simple considération globale des effectifs sur l’ensemble de la commune sans tenir compte des problèmes de sur-effectifs occasionnés pour l’école qui devrait supporter cette suppression.

De plus, la mairie vous a fait part de nombreuses livraisons prochaines de logements. Le nombre d’habitants et donc d'enfants sur la commune va en conséquence inévitablement augmenter. Il nous semblerait dès lors absurde de supprimer une classe alors que la population de la commune est en augmentation.

Très attachés à la qualité de l'enseignement donné à leurs enfants, les parents élus ainsi que l’ensemble des parents d'élèves des 4 groupes scolaires seront donc très vigilants quant à la décision prise lors du prochain CTPD du jeudi 3 février.

Nous vous remercions de bien vouloir prendre notre demande en considération et nous sommes à votre disposition pour vous transmettre tous les éléments nécessaires.
Nous vous prions de recevoir, Monsieur l'Inspecteur, l'assurance de nos sentiments déterminés et respectueux.

Les Parents élus FCPE des groupes scolaires de Damase Auba, de Françoise Dolto
Les Parents délégués « Indépendants » des groupes scolaires Danton Cazelles et des Fontannelles



* * *



Castanet Tolosan, 1 février 2011

Une classe à Castanet est menacée de fermeture

Une classe d’école élémentaire à Castanet est menacée de fermeture.

Nous sommes choqués que ce genre de décision plébiscite une logique purement financière au détriment d’un réel souci pédagogique. Si nous comprenons la préoccupation comptable, son caractère prioritaire actuel prend le pas sur d’autres valeurs comme la qualité de l’enseignement dispensé aux enfants, notamment en termes humains et pédagogiques, mais aussi sur nos attentes de citoyens.

Comment en effet accepter une suppression de classe dans une ville en expansion démographique, avec à court terme des projets immobiliers et urbains conséquents ?

Nous n'acceptons pas cette décision, car les effectifs d'aucune des 4 écoles de Castanet ne se prêtent à une fermeture de classe :

- Damase Auba : 145 élèves (6 classes)
- Danton Cazelles : 146 élèves (6 classes)
- Les Fontanelles : 132 élèves (5 classes)
- Françoise Dolto : 211 élèves (8 classes)

De plus la livraison des nombreux logements à Castanet est prévu à court terme :
- été 2011, quartier de Rabaudy, la livraison des 144 logements dont 40 logements sociaux,
- année scolaire 2011/2012, la livraison des 130 logements : 81 accession à la propriété et 39 logements sociaux,
puis d'autres aussi nombreux (Montebello 2, la Ritournelle et à la place des terrains de tennis).

Les "remontés pédagogiques" prévues pour la rentrée 2011 :

●  école Damase Auba : départ de 36 CM2 et arrivée de 23 CP, mais il est prévu aussi l'arrivée d'une dizaine d'enfants de l'école Dolto,

●  école Françoise Dolto : départ de 39 CM2 et arrivée de 52 CP.

●  école Danton Cazelles, les effectifs prévus : 138 élèves (6 classes).


Les instances statuant sur les fermetures de postes dans les écoles :

- jeudi 3 février : CTPD (l'IA, les IEN et les représentants des enseignants)
Etat des lieux de l'ensemble des écoles, propositions de l'administration : ouvertures, fermetures, blocages...

- lundi 14 février : CDEN (IA + représentants des enseignants + parents d'élèves + représentants des élus locaux) Instance présidée par le préfet, les débats du CTPD sont revus.


Notre mobilisation ne fait que commencer !



* * *



Tract d'appel unitaire pour la manifestation du Samedi 19 mars 2011 - 10h30 - Place du Capitole.


Non au budget de pénurie pour l'Education nationale !

Nous voulons un autre avenir pour l'Ecole Publique !



La France est au dernier rang des 34 pays de l'OCDE pour l'encadrement des élèves, avec 6,1 enseignants pour 100 élèves. Malgré cela, le gouvernement poursuit sa politique aveugle de suppressions de postes et de désengagement de l'Education (-0,5 point de PIB en 10 ans).

Une situation gravement dégradée !


Dans notre académie, ce sont 200 emplois d'enseignants et personnels administratifs que le ministère veut reprendre aux départements de Midi-Pyrénées, malgré 4 200 élèves supplémentaires (1 433 dans le primaire et 2 768 dans le secondaire) prévus pour la rentrée 2011, et les besoins criants de l'Ecole publique. Dans le secondaire, ce sont 32 emplois d'enseignants qui seront retirés et 23 emplois administratifs. Les écoles perdront 150 emplois, dont 100 d'enseignants et 50 d'intervenants en langues vivantes.

Cela aura une traduction en Haute-Garonne dans les écoles et établissements. Des dizaines de classes fermées (37 et 22 blocages), 14 postes de RASED (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) et des postes d'établissements spécialisés en moins, 21 intervenants en langues licenciés, des postes autour de la classe qui disparaissent, des conditions de travail pour les enseignants et les élèves sans cesse plus dégradées, dans un département où l'on dénombre déjà 357 écoles à plus de 25 élèves par classe de moyenne, dont plusieurs dizaines à plus de 30 élèves... Dans le second degré, ce seront des effectifs de plus en plus lourds dans les classes déjà trop souvent à plus de 30 élèves, des options non assurées, des heures supplémentaires à la hausse au lieu de vrais emplois, un manque de moyens pour assurer le soutien scolaire des élèves « décrocheurs ». A ceci s’ajoute le sabotage de la loi d'intégration scolaire (loi « handicap ») du fait du refus de pérenniser les emplois d'assistants de vie scolaire.
Tout cela, sur fond de réformes imposées à la hussarde, d'une liquidation de la formation initiale des professeurs qui conduit à des suppressions de postes... Partout les difficultés de remplacement s’accroissent. Les coupes claires dans les effectifs administratifs et techniques ne permettent plus d'assurer efficacement leurs missions auprès de l'enseignement.

Telle sera la triste réalité de l'Ecole publique dans notre académie et notre département à la prochaine rentrée si nous laissons faire.

La journée de mobilisation du 22 janvier, où 2 000 manifestants ont défilé à Toulouse, les mobilisations sur la carte scolaire, les journées d'action et de grève des syndicats enseignants des 9 et 10 février, les motions partout votées dans les conseils d’administration refusant des dotations de pénurie, ont montré la volonté des personnels de l’Éducation, des parents, des jeunes, des associations complémentaires de l’école et des mouvements pédagogiques, des élus, de ne plus accepter cette dégradation du service public de l’Éducation.

Le gouvernement doit cesser de faire croire qu'il est possible de faire mieux avec moins

Les défis à relever pour le système éducatif sont considérables : faire face à l’échec scolaire persistant, faire reculer les inégalités scolaires, les sorties sans qualification du système éducatif de trop nombreux jeunes, assurer la réussite de tous à tous les niveaux.

La politique du gouvernement tourne le dos à ces enjeux. Les enfants, les jeunes sont les premières victimes d'une politique de dégradation des services publics sur la durée. En cinq ans, notre Académie aura subi une ponction de 155 emplois pour 9 000 élèves supplémentaires accueillis dans les écoles, de 369 emplois dans le second degré ! Dans la même période, le taux de réussite au baccalauréat a chuté de 65 % à 62 % dans l'Académie ! Depuis trois ans, le taux d'encadrement dans les écoles de Haute- Garonne baisse, alors qu'il est largement en dessous de la moyenne nationale !

Il est urgent de dire STOP à l'asphyxie de l'Education nationale.
STOP à cette politique qui hypothèque l'avenir !
D'autres pays en Europe ont fait le choix d'investir fortement dans leur système éducatif. Et nous resterions à la traîne ?



Tous ensemble, parents, personnels de l'Education, citoyens, élus, attachés à l'Ecole publique, le 19 mars, exigeons une autre politique éducative, des moyens pour l'Education, un autre avenir pour l'Ecole, pour les jeunes.



* * *



11 janvier 2011
Lettre ouverte à Monsieur le Recteur,


M. le Recteur, nous refusons le budget de pénurie de l’Éducation nationale !

Le collectif «L’éducation est notre avenir» dénonce les effets catastrophiques qu’aura la mise en œuvre du budget 2011 pour l’Education nationale. Les organisations membres du collectif appellent tous les citoyens à un premier acte de refus des conséquences de ce budget en participant aux mobilisations prévues le samedi 22 janvier 2011 dans les divers départements de la région Midi-Pyrénées (vendredi 21 en Ariège).

Le budget 2011 prévoit la suppression de 16 000 emplois, son ambition reste la recherche d’économies budgétaires et non l’intérêt des enfants, avenir de notre pays.

Dans notre région, la suppression de postes prévue est de 182 enseignants
(150 dans les écoles, 32 dans les collèges et lycées) et 23 emplois de personnels administratifs pour une hausse de 4 200 élèves qui aurait plutôt justifié une création de plusieurs dizaines de postes !

Nous refusons les fermetures de classes envisagées, la disparition des RASED, les suppressions de places en maternelle, la baisse des dotations des collèges et lycées, les réductions de postes et d’options, les hausses d’effectifs dans les classes, le manque d’ambition du plan Licence à l’université. Nous exigeons une véritable formation professionnelle des enseignants, elle permettra d’éviter de creuser les écarts entre élèves.

Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque aux inégalités scolaires, qui aide les élèves en difficulté, qui permette aux jeunes de réussir. Notre Ecole doit rester démocratique et ambitieuse !

En 10 ans, l’académie de Toulouse est passée de 66% à 62% d’une classe d’âge accédant au bac. Ce niveau d’échec historique témoigne d’une politique qui a oublié de donner la priorité à l’éducation de l’enfant.

Que voulons-nous ? Nous voulons la réussite pour tous, il est vrai que nous avons du mal à définir le terme « réussite », vaste sujet philosophique, mais déjà en termes scolaires, pour la FCPE la barre est fixée. 80% des jeunes d’une cohorte d’âge doivent sortir avec le niveau bac, 50% avec des diplômes du supérieur à Bac +3, pas de sortie sans qualification, pas d’enfant laissé sur le bord du chemin.

COMITE REGIONAL FCPE MIDI-PYRENEES



* * *



Castanet Tolosan, 8 septembre 2010

Chers Parents,


Une nouvelle année scolaire commence. Pendant celle-ci et comme chaque année l'association des parents d'élèves FCPE vous représentera aux conseils d'école qui aborderont l'organisation de la vie de l'école, vous assistera éventuellement dans les relations avec l'établissement scolaire et avec la mairie, agira pour assurer un enseignement et un accueil des élèves des qualité.

Toutes ces tâches sont exercées, bénévolement, par des parents adhérents à l'association FCPE (première fédération des parents d'élèves dans le primaire).

AUJOURD'HUI NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN : nous vous invitions à nous rejoindre et à adhérer à la FCPE. Adhérer vous permettra en outre de participer à la vie de l'école de façon plus importante et de vous impliquer au service de tous les enfants. La cotisation à la FCPE est annuelle et unique par famille, elle est de 17 € (déductibles de l’impôt sur le revenu), elle inclus l’abonnement à « La revue des parents », vous donne accès à l’intégralité des informations du site www.fcpe31.org.

Une telle adhésion nous apportera un soutien financier qui permet essentiellement la distribution à tous les parents des documents d'information pour vous tenir informés de ce qui se passe dans l'école ou de ce qui touche l'enseignement de nos enfants. Par ailleurs plusieurs parents adhérents ont quitté école élémentaire cette année et nous avons besoin que de nouveaux parents s'investissent dans le fonctionnement de l'école.

Vous pouvez nous remettre votre bulletin d'adhésion en le glissant dans la boîte aux lettres FCPE à la sortie de l'école, en le remettant à un parent délégué ou encore lors de l'Assemblée Générale de rentrée qui aura lieu le lundi 20 septembre à 20h30 à l'école élémentaire Damase Auba.

Vous pouvez également nous contacter sur notre adresse mail fcpe.Castanet@laposte.net.

Merci d'avance pour votre soutien



* * *




Toulouse, 15 juin 2010

Conseil Départemental de l'Education Nationale du 11 juin 2010

Quand CHATEL s’attaque à l’os, l’Inspection Académique dépèce


Révision Générale des Politiques Publiques, Pacte de stabilité, Rétablissement des finances publiques, crise économique ou pas, toutes les arguties sont bonnes pour justifier des réductions drastiques des moyens publics dans l’éducation nationale.

Les parents d’élèves sont montrés du doigt, jetés à la vindicte publique : comme étant démissionnaires, comme étant de mauvais parents. L’état leur supprime les allocations familiales, l’état soutient par des réductions d’impôts les officines privées peu scrupuleuses de leur clientèle, l’état ménage de manière éhontée les établissements privés sous contrat. Donner à ceux qui ont plus et prendre à ceux qui ont le moins ! Un élève scolarisé dans le privé coûte plus cher à l’état qu’un élève scolarisé dans le public. 20 % des dépenses pour 17 % des élèves scolarisés. Combien coûte en réalité à l’état, l’éducation des enfants issus des 5% des ménages ayant les revenus les plus élevés du pays ?

Dans notre région, nous notons une forte corrélation entre la dégradation des conditions d’accueil et de travail de nos enfants avec les résultats catastrophiques du système scolaire.

Et c’est dès le primaire que nos enfants subissent ces dégradations avec la suppression des RASED, la diminution du temps d’enseignement, le non-remplacement des enseignants absents, les projet de fusion des écoles, la globalisation des effectifs et des classes qui chaque année sont de plus en plus surchargées.

En cinq ans nous sommes passés de 66 à 62 % d’une classe d’âge accédant au baccalauréat, une baisse sans précédent, qui est la conséquence directe de la dégradation des taux d’encadrement dans notre académie. Chaque année il manque 1 300 bacheliers en Midi-Pyrénées.

Avec un taux de scolarisation des moins de trois ans que je qualifierai de résiduel, à 9% soit 2,5 % en dessous de la moyenne nationale. Un nombre d’élèves par classe dans notre département de 1 point supérieur à la moyenne nationale

D’après les critères du Ministère de réduction des dépenses, l’Inspection Académique de la Haute Garonne est plutôt un bon élève. La FCPE ne s’y trompe pas, ce sont nos enfants qui en font les frais, c’est l’économie de demain de notre département qui en fera demain les frais. Monsieur l’inspecteur d’académie, je tiens à rappeler au CDEN les exigences de la FCPE en terme d’effectifs : pas plus de 25 élèves par classe, quel que soit le niveau.

Aujourd’hui, les seuils d’ouverture de classe en Haute-Garonne sont de 32* en maternelle et de 28 en élémentaire. Ces seuils que vous appliquez à certaines écoles et à des communes entières, masquent des disparités d’effectifs inacceptables pour la FCPE. Nous demandons des conditions d’accueil dignes.

Pendant 184 jours, des journées de 6 à 7 heures de cours sont imposées à nombre de nos enfants qui ont entre 2 et 11 ans, est ce bien sérieux ? La circulaire de préparation de la rentrée du ministre pointait la question des rythmes scolaires. Concrètement à la rentrée prochaine aucune école supplémentaire dans notre département n’ira vers plus de respect des rythmes de nos enfants.

Densification des programmes, réduction des temps d’apprentissage, augmentation de la promiscuité dans les classes, comment dans ces conditions penser que les discours d’augmentation du niveau général ne restera pas théorique. Pardon, si je reprends la glose du ministère : « mobiliser les gisements d’efficience »...« sans dégrader les performances globales », nous n’en sommes même plus a une amélioration globale du niveau général, mais à un simple maintien global. Si je comprends bien ce n’est pas très grave si les disparités sociales devenues aujourd’hui insupportables pour beaucoup continuent de se creuser.

La rentrée 2010 s’annonce mauvaise, nous n’accepterons pas que nos enfants soient confiés à des enseignants sans formation. La FCPE ne se résignera pas, elle n’acceptera pas l’inacceptable. Elle demande le respect et la dignité dans les conditions d’apprentissage que vous imposez à nos enfants et aux enseignants.

* (élèves en moyenne sur toutes les classes de l’école)



* * *



2 avril 2010

CANTINE POUR TOUS LES ENFANTS

Une nouvelle fois, le tribunal administratif donne raison à la FCPE

La FCPE nationale se félicite de ce que le tribunal administratif de Lyon ait donné gain de cause à la FCPE du Rhône en annulant le nouveau règlement de la restauration scolaire à Oullins qui restreignait l’accès de la cantine scolaire aux seuls enfants dont les deux parents travaillent.

Déjà, le conseil d’Etat avait rejeté l’idée que l’on puisse interdire l’accès à un restaurant scolaire sous prétexte d’une situation personnelle particulière.
La jurisprudence est désormais suffisante pour que l’on cesse d’importuner parents et enfants en demandant des justificatifs inutiles à propos d’un service public dont l’accès doit être libre.

Ce jugement repose sur un droit fondamental : l’égalité de tous devant les services publics, droit qui fait partie des revendications historiques de la FCPE.
Là où les parents d’élèves constateraient encore des dysfonctionnements, la FCPE les invite à contacter ses conseils départementaux afin de porter ce jugement à la connaissance des collectivités locales.



* * *



Toulouse, le 31 mars 2010

Les rythmes scolaires à l’écoute des enfants

La FCPE et les parents d’élèves l’avaient défendu haut et fort, le rapport de l’inspection générale de l’Education nationale l’avait confirmé, l’Académie nationale de médecine l’a rappelé en février 2010 : « la prise en compte des rythmes biologiques et psychophysiologiques des enfants dans la semaine scolaire est primordiale et la semaine dite de 4 jours a un rôle néfaste sur leur vigilance et leurs performances ».

Face à cette position unanime des acteurs et partenaires au sein de l’école et à la forte mobilisation des parents et de la FCPE, le Ministre de l’éducation revient en arrière sur le volet des rythmes scolaires de sa réforme du primaire.

Ainsi, dans sa circulaire pour la rentrée 2010, le ministère rappelle que « L’organisation de la semaine en neuf demi-journées (du lundi au vendredi en incluant le mercredi matin) est encouragée chaque fois qu’elle rencontre l’adhésion ».

Charge maintenant aux conseils d’école de faire voter cette position pour que les communes qui sont passées à 4 jours par semaine pour des soucis d’économie le plus souvent (la fermeture des écoles 1 jour par semaine permet de réduire le budget de manière significative) puissent revenir à une organisation sur 9 demi-journées dès septembre 2010.

C’est le cas par exemple à Castanet Tolosan où les enseignants et les parents d’élèves s’étaient fortement mobilisés en 2008 / 2009 pour maintenir une semaine sur 5 jours. La mairie avait quand même imposé la semaine de 4 jours, se retranchant derrière la réglementation. Les règles ayant désormais changé, le dossier va pouvoir être rouvert !

Si le ministre de l’éducation est désormais prêt à écouter la FCPE et à prendre en compte la qualité de l’enseignement et non des considérations purement budgétaires, il faut alors qu’il rétablisse dès maintenant les 2 heures par semaine d’enseignement qui ont été retirées, qu’il renforce les équipes du RASED et qu’il allège les classes trop chargées.

Le rendez-vous est donc pris avec M. Chatel !




 

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Communiqué de presse FCPE envoyé par parent élu le 06/10/2011 @ 19:16

Un pas de plus pour en finir avec la « malbouffe » à l’école
3 octobre 2011

Communiqué de presse FCPE

Enfin ! Depuis bientôt quatre ans, la FCPE réclamait la publication d’un décret d’application sur la qualité nutritionnelle des repas servis en restauration scolaire. Le texte a enfin été promulgué dimanche 2 octobre et est d’application immédiate pour les services de restauration de plus de 80 couverts par jour en moyenne sur l’année.

Ces règles visent notamment à assurer une alimentation diversifiée, une limitation des produits gras,  une plus grande offre de fruits, légumes et produits laitiers, et une fréquence de présentation des plats. L’eau et le pain devront être mis à disposition à volonté et le sel et les sauces oubliés de la table…

Même si elle déplore qu’il ait fallu autant de temps pour que mesures de bon sens soient prises, la FCPE se félicite qu’enfin ces dispositions de prévention en termes de santé publique pour lutter contre la « malbouffe » et l’obésité de l’enfant, soient rendues obligatoires  pour les quelque six millions d’élèves qui fréquentent chaque année les restaurants scolaires.

La patience et la ténacité ont finalement eu raison des lobbys économiques !

L’implication de la FCPE pour une restauration de qualité et ouverte à tous continue ! C’est localement, avec les élus de la FCPE en conseil d’école, que la bataille se mènera désormais.




* * *


Communiqué de presse FCPE envoyé par parent élu le 09/12/2010 @ 12:23

Rythmes : la FCPE entendue !

9 décembre 2010

Communiqué de presse FCPE

La FCPE se félicite de retrouver dans le rapport de la mission parlementaire sur les rythmes scolaires les préconisations qu’elle met en avant pour l’amélioration des rythmes scolaires. Cette prise de position, après celle de l’Académie de médecine en février dernier, vient allonger encore la liste des rapports qui confirment ce que dénonce la FCPE depuis des années : l’organisation actuelle du temps scolaire nuit aux enfants et à leurs apprentissages.
Elle se félicite de voir que l’intérêt des enfants et des jeunes est pris en compte par la mission parlementaire qui, toutes tendances confondues, dénonce la situation et propose avec courage de faire enfin du neuf pour l’école et les élèves.
La FCPE rappelle ses revendications essentielles, largement reprises dans le rapport des parlementaires :
- en finir avec la semaine de quatre jours et mieux étaler les heures de classe sur la semaine. Et comme il est inenvisageable de laisser les enfants finir leur journée à 15 h30, une large concertation avec l’ensemble des acteurs concernés : parents, enseignants, collectivités territoriales et associations complémentaires doit avoir lieu sur le lien entre l’Ecole et le périscolaire ;
- repenser l’aide personnalisée et le temps scolaire annuel qui a été réduit de 9% en 2008 ;
- rééquilibrer l’année scolaire par une réelle alternance de sept semaines de cours et deux semaines de vacances, avec un raccourcissement et un zonage des vacances d’été ;
- rallonger dès 2011-2012 les vacances de la Toussaint ;
- imposer une semaine de 35 heures TTC (tout travail compris) maximum pour les lycéens ;
- en finir avec les devoirs qui allongent encore la journée des élèves ;
- respecter une pause méridienne de 90 minutes pour tous, ce qui est loin d’être le cas dans les collèges et les lycées.
Ceci impose une autre vision de l’Ecole, une autre idée du respect des élèves. C’est ce que les parents et les élèves attendent. Nous ne doutons pas que la conférence nationale sur les rythmes scolaires, qui a elle aussi reçu la FCPE, entendra ces revendications. Et le ministre, quant à lui, devra prendre position car, pour les élèves, pour les enfants, il faut que cela change !




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PISA 2009 envoyé par parent élu le 09/12/2010 @ 12:17

Les écarts se creusent entre « bons » et « mauvais » élèves

8 décembre 2010

Communiqué de presse FCPE

Le système éducatif français montre une fois de plus, à la lecture des résultats de l'étude PISA 2009 (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves) rendus publics le 7 décembre 2010, son caractère et son pilotage trop élitistes. S'appuyant totalement sur les devoirs à la maison, les notes et le redoublement, il ne parvient pas à faire réussir tous les élèves en leur renvoyant la responsabilité de l'échec. Par ce renvoi à une trop forte responsabilité pédagogique des familles, il aggrave plutôt que de les réduire les inégalités sociales et leur reproduction dans le système scolaire.
Les résultats de la France, en baisse, sont de l'ordre de deux à quatre points inférieurs à la moyenne de l'OCDE. Le système français reste très inégalitaire, la part des élèves en échec augmente mais il continue à produire une élite qui évite à la France de plonger dans le classement.

D’autre part, en France, les résultats des élèves les plus en difficulté ont baissé, alors que ceux des élèves les plus « performants » sont stables. Les inégalités se creusent puisque la part des très bons élèves augmente plus que dans les autres pays de l’OCDE.

Comme dans les précédentes enquêtes, les pays en tête du classement sont ceux qui ont misé sur une formation des enseignants de qualité, renoncé au redoublement, ont des classes hétérogènes et un enseignement individualisé dès le premier degré pour tous les élèves et pas seulement pour ceux en difficulté.

La FCPE ne voit dans ces résultats que la confirmation des études précédentes, qui mettaient en relief la nécessité de s’attacher à faire réussir tous les élèves, sans orientation précoce, pour assurer la réussite globale du système. Ainsi, il est urgent de transformer l’Ecole de l’intérieur pour mettre fin aux inégalités et garantir la réussite de tous les élèves. Ceci ne pourra pas se faire si le seul objectif reste de diminuer toujours plus les investissements dans l’Ecole publique.




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Appel à manifestation envoyé par FCPE 31 le 06/02/2010 @ 22:09


Toulouse, le 4 février 2010

SUPPRIMER LA FORMATION DES ENSEIGNANTS
C’EST METTRE EN DANGER L’APPRENTISSAGE DE NOS ENFANTS


2009 : le Ministère annonce la suppression des IUFM. Ces écoles, où les professeurs de primaire, collège et lycée apprennent leur métier, seront bientôt supprimées. Un peu comme si les infirmières n’apprenaient à faire des piqûres que dans les livres. Ou bien qu’on obtenait le permis B sans s’entraîner à la conduite, avec seulement le Code de la Route. Ou bien qu’un garagiste qui n’a jamais vu de vrai moteur réparait votre voiture.

Avant 2010, après l’obtention d’un licence, un étudiant se présentait à un concours (professeur des écoles, CAPES ou CAPET) et, en cas de réussite, effectuait une année comme professeur stagiaire (à l’IUFM, avec quelques heures de classe) avant d’être considéré apte à enseigner. Il était alors titularisé et débutait sa carrière d’enseignant.

A partir de 2010 : Tout en préparant un Master (Bac + 5), un étudiant peut effectuer quelques stages en école (non obligatoires). Puis il se présente au concours (professeur des écoles, CAPES ou CAPET) et, en cas de réussite, il commence directement en classe, en étant accompagné ponctuellement par un professeur expérimenté.

En 2009 l’application de cette réforme a été repoussée d’un an compte tenu des oppositions des enseignants, des parents et des universités. Il est prévu qu’elle rentrera en application en partie en septembre 2010 et totalement à la rentrée 2011.

Cette formation était déjà insuffisante, avec la réforme elle est quasiment supprimée. A qui allons-nous confier nos enfants ?

Apprendre est un métier.
Nous, parents d’élèves, refusons de confier nos enfants à des professeurs sans formation. La suppression de la formation pratique des enseignants aura des conséquences sur la qualité de l’enseignement et donc sur nos enfants.
Cette réforme touche tous les enseignants, et tous les élèves, des écoles, collèges et lycées publics et privés.

Jeudi 11 février 2010
MANIFESTATION

des enfants, parents, étudiants et enseignants

16h Rassemblement devant l’école Jolimont 10 avenue Henri Guillaumet à Toulouse, (boulevard des crêtes) pour montrer à la presse et aux autorités académiques que nous soutenons le combat des enseignants, étudiants et maîtres formateurs contre cette réforme.

18h au départ du Métro Jolimont, descente aux flambeaux tambour battant jusqu’à la place du Capitole.





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Communiqué de presse commun : Crap cahiers pédagogiques, FCPE, UNL envoyé par FCPE le 06/02/2010 @ 22:05


Paris, le 29 janvier 2010

Des enseignants sans formation dans les classes à la rentrée 2010 : des conséquences désastreuses pour les élèves

À la rentrée 2010, 10 300 nouveaux enseignants vont être affectés sur des postes à plein temps, quelques semaines après avoir passé un concours de niveau bac+5 portant essentiellement sur des connaissances disciplinaires. Dans le meilleur des cas, ils n'auront eu en guise de formation professionnelle qu'un stage de six semaines en même temps qu'ils préparaient leur concours. Ils vont prendre en charge des élèves 26 h par semaine dans le primaire, de 4 à 18 classes, sur 2 à 4 niveaux d'enseignement selon les disciplines dans le secondaire, ce qui représente un travail considérable de préparation et de suivi.

On leur demande d'emblée d'assurer le même service, les mêmes tâches que leurs collègues expérimentés, et tout cela sans avoir appris sérieusement à préparer des séances de cours, des évaluations, à gérer un groupe d'enfants ou d'adolescents, à réagir face aux problèmes de concentration, de motivation, aux difficultés scolaires de tant d'élèves, à travailler en équipe avec leurs collègues dans les établissements et à gérer les relations parfois difficiles avec les familles !

Quelques-uns s'en sortiront tant bien que mal, et leurs élèves avec eux ; beaucoup seront désemparés au bout de quelques semaines devant les réalités de ce métier si éloignées de leur formation universitaire, débordés par la charge de travail, par les exigences d'un métier très difficile, et certains découragés par cette entrée dans le métier si mal préparée.

Que va-t-on dire aux écoliers, aux collégiens, aux lycéens, à leurs parents ? Un peu de patience, il apprend le métier « sur le tas » ? L'année prochaine ça ira mieux ?

Comment peut-on croire qu'être excellent en géométrie algébrique ou en littérature médiévale, suffit pour apprendre l'addition et la lecture à des CP, la rédaction à des collégiens, la maitrise des outils de communication numérique à des lycéens ? Imagine-t-on d'envoyer des chirurgiens dans les blocs opératoires après deux épreuves écrites d'anatomie, un oral craie à la main sur la manipulation du scalpel, et trois semaines de stage d'observation ? En leur conseillant simplement d'appeler le collègue d'à côté en cas de problème ?

Jusqu'à cette année, les nouveaux enseignants avaient une année de formation, sur le principe de l'alternance : ainsi dans le secondaire, entre 6 à 8 heures de cours par semaine, accompagnées par un enseignant expérimenté, et des temps de formation en IUFM. Tout le monde s'accordait pour reconnaitre cette entrée dans le métier comme imparfaite, insuffisante, à repenser, à étaler davantage dans le temps. La voilà supprimée d'un trait de plume.

Il n'y a pas beaucoup de certitudes en pédagogie. Mais on peut affirmer sans risque qu'il n'y a pas de bonne École sans de bons enseignants, et qu'on ne transforme pas un brillant étudiant en bon professeur par le miracle d'un avis administratif de titularisation, le temps d'un été. Il est vain de vouloir réformer le Lycée, développer l'accompagnement des élèves, promouvoir l'École numérique, faire acquérir à tous un « socle commun de connaissances et de compétences » si on ne se donne pas les moyens de qualifier les enseignants pour ces missions !

Depuis des années, divers rapports et recommandations, pourtant demandés par le ministère de l'Éducation nationale, se prononcent en faveur d'une formation professionnelle plus longue, plus développée, d'une alternance mieux pensée. Depuis des mois, les organisations professionnelles et les instances des IUFM alertent le gouvernement sur les dangers de ses projets. Aujourd'hui, ce sont les pires choix qui ont été retenus par le ministre, et ce sont les pires modalités qui sont mises en oeuvre par certains recteurs. C'est la pure logique budgétaire qui l'emporte, avec un mépris extraordinaire pour les élèves, leurs enseignants, les familles.
En effet, cette réforme n’atteindra qu’un seul objectif en 2010 : la suppression de 18 000 postes dans l’Éducation nationale !

Faire réussir tous les élèves, éduquer de jeunes enfants, les préparer à un monde si complexe, autant de défis majeurs qu'on ne peut laisser au dévouement, à l'improvisation ou au bricolage. Enseigner est un métier qui s'apprend ! L'envoi dans les classes de jeunes sortis de l'université sans aucune formation professionnelle, c'est-à-dire pédagogique, est une décision scandaleuse.  Nous demandons instamment au ministre et aux recteurs de renoncer à de tels projets et de remettre en chantier la question de la formation des enseignants.

Philippe Watrelot, CRAP-Cahiers pédagogiques
Jean-Jacques Hazan, FCPE
Antoine Evennou, UNL




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PETITION envoyé par FCPE le 06/02/2010 @ 14:40

100 000 voix pour la formation
26 janvier 2010

Pour concevoir une formation professionnelle universitaire de qualité, permettant de recruter les enseignants fonctionnaires dont l'Education nationale a besoin, la FCPE appelle à signer et à faire signer la pétition "100 000 voix pour la formation".
http://www.100000voixpourlaformation.org/

Argumentaire de la Coordination Nationale de la Formation des Enseignants

Améliorer la formation professionnelle, disciplinaire et pédagogique des enseignants est déterminant pour faire réussir tous les élèves. Or, la réforme imposée par le gouvernement va la sacrifier ! Le service public d’éducation sera durablement affaibli.
Les universités, les associations de parents d'élèves, d'enseignants et d’étudiants sont unanimes pour demander l'abandon de cette réforme-là.
Avec eux, nous souhaitons l'ouverture d'une réelle négociation pour concevoir une formation professionnelle universitaire de qualité, permettant de recruter les enseignants fonctionnaires dont l'Education Nationale a besoin.
Nous, citoyens, parents, étudiants, enseignants, élus... ensemble nous voulons que le gouvernement considère la formation des enseignants non comme un fardeau pour le budget de la nation mais comme un investissement pour l'avenir !
http://www.100000voixpourlaformation.org/





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L’Académie de Médecine : RAPPORT envoyé par FCPE le 31/01/2010 @ 23:38

Aménagement du temps scolaire et santé de l’enfant

19 janvier 2010

RÉSUMÉ

L’Académie nationale de Médecine a constitué un groupe de travail chargé d’apprécier l’aménagement du temps scolaire sur la santé de l’enfant. Après avoir décrit l’organisation actuelle du temps scolaire en France dans la journée, la semaine et l’année, le rapport souligne


1) l’importance de la prise en compte des rythmes biologiques et psychophysiologiques de l’enfant dans toute réflexion sur cette question ;

2) la désynchronisation des enfants c’est à dire l’altération du fonctionnement de leur horloge biologique lorsque celle-ci n’est plus en phase avec les facteurs de l’environnement entraînant fatigue et difficultés d’apprentissage ;

3) le rôle néfaste à cet égard de la semaine dite de 4 jours sur la vigilance et les performances des enfants les deux premiers jours de la semaine liées à une désynchronisation liée au week-end prolongé ;

4) le rôle primordial du sommeil chez l’enfant car il permet un développement harmonieux de l’enfant, restaure les fonctions de l’organisme, permet de lutter contre la fatigue et favorise les apprentissages.

A la suite de ce rapport, l’Académie nationale de Médecine émet à l’intention des pouvoirs publics et des parents des recommandations qui, en mettant l’enfant au centre de la réflexion, insistent sur les liens entre temps scolaire et santé de l’enfant.

Recommandations destinées aux décideurs

▸  Mettre l’enfant au centre de toute réflexion sur le temps scolaire, en tenant compte des connaissances actuelles sur les rythmes circadiens et les  besoins physiologiques des enfants et des adolescents, en introduisant la notion d’hygiène de travail respectant leurs rythmes .
▸  Aménager la journée scolaire en fonction des rythmes de performance et enseigner les matières difficiles aux moments d’efficience scolaire reconnus, en milieu de matinée et en milieu d’après-midi.
▸  Aménager la semaine sur 4 jours et demi ou 5 jours en évitant la désynchronisation liée à un week-end dont le samedi matin est libre
▸  Respecter le sommeil de l’enfant et le considérer comme un sujet de santé publique au même titre que tabac, alcool et alimentation.
▸  Evoluer vers un calendrier de 7-8 semaines de classe et 2 semaines de vacances ce qui implique un remaniement des 1er et 3è trimestres.
▸  Alléger le temps de présence quotidien de l'élève à l'école en fonction de son âge.
▸  Créer un Observatoire des Rythmes de l’enfant pour suivre les aménagements du temps scolaire permettant de faire des propositions.

Recommandations destinées aux parents

▸  Informer sur le rôle fondamental du sommeil pour la bonne santé de l’enfant et veiller à une quantité de sommeil suffisante et à des horaires de lever et de coucher réguliers.
▸  Restreindre le temps passé par les enfants devant un écran à moins de 2 heures par jour (recommandation de l'Association américaine de pédiatrie) et éviter la télévision avant le coucher.
▸  Supprimer télévision et consoles de jeu de la chambre de l’enfant.
▸  Aménager le temps périscolaire et favoriser les activités structurées sportives et culturelles.




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Elections des représentants des parents d'élèves envoyé par FCPE le 25/01/2010 @ 23:30


Paris, le 14 janvier 2010

La FCPE conforte sa position de première fédération de parents d'élèves


Ces bons résultats aux élections de parents d'élèves seront un point d'appui pour que la fédération pèse encore plus dans les débats de politique éducative.

Le ministère de l'Education nationale a rendu publics en début de semaine les résultats des élections des représentants de parents d'élèves qui s'étaient déroulées les 16 et 17 octobre derniers. La FCPE gagne en représentativité aussi bien dans les écoles (+ 1,19 point) que les collèges (+ 0,35 point) et les lycées (+ 1,08 point). Elle gagne plus de 46 000 voix dans les écoles primaires (+ 8%). Ces bons résultats seront un point d'appui pour la fédération pour peser encore plus dans les débats de politique éducative.
La FCPE regrette vivement le délai extrêmement long après lequel le ministère a publié ces résultats. Elle réitère son exigence d'une publication infiniment plus rapide. Il n'y a aucune raison pour qu'il faille plus de temps que pour des élections politiques ou syndicales.
La participation des parents, encore trop faible au regard des enjeux, doit être encouragée par l'organisation par le ministère de l'Education nationale d'une campagne nationale d'information dans la presse écrite et audiovisuelle. L'élection des représentants des parents d'élèves dans les écoles, collèges et lycées est la seule élection où tout le monde peut voter, Français comme étrangers. Elle concerne plus de 15 millions de parents d'élèves. Il est grand temps que les grandes déclarations sur l'importance de l'implication des parents dans l'Ecole trouvent enfin leur traduction dans un réel investissement du ministère dans l'élection de leurs représentants.

La FCPE invite à la rejoindre, à adhérer, à construire leurs conseils locaux, tous les parents, élus ou non, qui ne veulent pas rester isolés et souhaitent œuvrer à la transformation de l'Ecole pour la réussite de tous les enfants.




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670 plaintes contre "Base élèves" envoyé par retraitbaseeleves le 09/12/2009 @ 22:46



Bilan de la journée nationale du 9 décembre :

Simultanément, dans 24 départements, plus de 670 plaintes de parents d’élèves ont été déposées aujourd’hui, au Tribunal de Grande Instance de leur circonscription. Une «plainte contre X» concernant le fichage de leurs enfants dans Base élèves 1er degré. Ils rejoignent ainsi le millier de parents qui ont déjà effectué cette démarche entre mars et juillet 2009.

Au total à 16h, 672 plaintes ont été déposées, dont, pour les plus mobilisés, 152 dans le Gard et 129 dans le Morbihan.

Cette action initiée par le Collectif National de Résistance à Base Elèves (CNRBE) et le Syndicat des Avocats de France (SAF) a été mise en place dans 24 départements :
Alpes de Haute Provence, Ariège, Aveyron, Bouches du Rhône, Finistère, Gard, Haute-Garonne 57 plaintes, Gers, Gironde, Ille et Vilaine, Isère, Jura, Loire, Loire Atlantique, Loiret, Manche, Morbihan, Sarthe, Paris, Tarn-et-Garonne, Var, Vaucluse, Vendée, Val de Marne.

Un prochain dépôt de plaintes sera organisé pour le mois de janvier en Haute-Garonne (TGI de Toulouse).

Au total depuis le mois de mars, ce sont 1720 plaintes qui ont été enregistrées dans 36 TGI.

Base élèves est un système informatique obligatoire mis en place par le ministère de l'Education nationale qui permet d’attribuer à chaque enfant un Identifiant National Elève (INE), véritable matricule qui le suivra pendant 35 ans et qui rendra possible des interconnexions avec d’autres fichiers. Base élèves, l’Identifiant National Elève et la Base Nationale des Identifiants Elèves (BNIE) ont été mis en place sans concertation ni avec les parents ni avec les enseignants. Ils sont imposés sans véritable information.

De nombreux parents et enseignants continuent à s'opposer à ce système et demandent que les données personnelles concernant les enfants ne sortent pas de l'école. Cette plainte pénale permet enfin aux parents de revendiquer le respect de leurs droits, afin de préserver les enfants des dérives attentatoires aux libertés individuelles et aux droits de l’Enfant.

Le Collectif National de Résistance à Base Elèves (CNRBE)
base-eleves@orange.fr



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SEMAINE DE 4 JOURS - BILAN envoyé par FCPE écoles de St-Orens le 14/10/2009 @ 20:14


Un rapport de l'Inspection Générale de l'Education Nationale (disponible ici) fait le bilan de la mise en place de la semaine de quatre jours.

On peut y lire :

▸ "Les conséquences du resserrement du temps scolaire se font sentir sur la fatigue des élèves et des enseignants."

▸ "De l'avis général des enseignants, le temps manque pour faire tout le programme d'enseignement, ce qui était d'ailleurs prévisible."

▸ "L'année scolaire n'est plus que de 144 jours théoriques (quatre jours pendant 36 semaines), et 140 jours en fait, alors que la moyenne européenne est de 185 jours (Regards sur l'éducation - OCDE 2008)."

▸ "L'évolution souhaitable de la situation [... est ...] dans la scolarisation du mercredi matin, en vue d'alléger la journée de travail scolaire dans une semaine rééquilibrée."

Le rapport indique également que c'est au Ministère de fixer le cap et de décider le retour à la semaine de 4,5 jours.

De son côté, la FCPE mène une action nationale en ce sens (voir dossier ici).

Lire le communiqué de presse de la FCPE suite à la publication du rapport.



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Le mot du jour

Adhérer à la FCPE
Si vous partagez les valeurs que la FCPE développe dans son projet éducatif :
  ▸ laïcité,
  ▸ citoyenneté,
  ▸ égalité,
  ▸ gratuité,
  ▸ égalité des chances,
  ▸ réussite de tous,
si vous souhaitez jouer une rôle actif dans la scolarisation de vos enfants, vous pouvez rejoindre les parents au sein de votre établissement en adhérant à la FCPE.
Bulletin d’adhésion

 

Fontanelles


2005 Projet de Pédibus
CR Conseil d'école 1er trimestre 2004/2005

 

Françoise Dolto


2007/11/19 CR conseil d'école

 

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